( …) Ajun regarde sa montre. Voilà presque une heure qu’il s’est assis. Seul, l’esprit libre, et captivé par le spectacle, il n’a pas vu le temps passé. Le son joyeux de la guitare de Matteo le fait rêver profondément. Puis arrive Joseph sur scène… Lorsqu’il l’entend chanter une chanson de Léo Ferre, son esprit l’emmène dans la voiture de son grand père, Jacky… C’est le moment de l’entracte. Une petite collation est servie sur le parvis de l’église. Café, thé, bière, jus de fruit et biscuits. Il se lève et va saluer ses amis musiciens, et d’autres amis venus pour l’occasion, Martine, Annie, et Christine, ainsi que Jean-Marc, Alain et Jean-Claude. Quelques minutes plus tard…(À suivre)
69 ème Journée mondiale des malades de la lèpre [I]
Ajun, un petit garçon âgé de 12 ans, vit avec sa famille dans un campement improvisé près d’un centre commercial. Un dimanche midi, ce dernier du mois de janvier il déjeune avec sa mère, sa sœur et ses frères dans la caravane. Sa mère lui dit : « Ajun, s’il te plaît, ne manges pas si vite ! – Mais maman, je dois faire vite ! Medhi, Jay, Daniel, Serge, Lino, Joseph, Matteo et Enoha, jouent cette après-midi à l’église. C’est à l’autre bout de la ville et Je ne voudrais pas arriver en retard… » Il fait vite, emporte une pomme et enfile son anorak. Irina,sa mère lui tend quelques pièces de monnaie qu’elle prend dans une boite à biscuit tirée du placard, et lui dit : «Tiens Ajun ! Prends ça pour payer ta place ! – Oh ! Merci maman ! Comme je t’aime ! » Le petit garçon ne prend pas le temps de manger la pomme qu’il met dans une poche; il prend les quelques grosses pièces qu’il met dans l’autre poche et s’empresse d’enfourcher son vélo pour filer. Arrivé à l’église, il paye sa place et va s’assoir dans les premiers rangs, prés de la scène. Il est surpris de ne pas y voir ses amis, mais heureusement, Il aperçoit des guitares posées sur leur stand ainsi que deux micros fixés sur deux pieds, un moyen et un grand, et deux pupitres de chant …Alors, tout joyeux, il sort son petit harmonica bleu et joue quelques notes de musique en attendant que ses amis viennent sur scène. Le temps passe…(À suivre)
BONNE ANNÉE !
Je m’associe à tous les membres bienfaiteurs et adhérents de l’association “Ajun Chantre De-Ci De-Là” pour vous souhaiter une heureuse et belle année 2022 ! Que cette année nouvelle puisse voir enfin se réaliser notre projet de spectacle musical à l’église Notre-Dame. Comme l’an dernier nous avons choisi la date de la 69ème Journée mondiale des malades de la lèpre, le 30 janvier 2022, initiée par la Fondation Raoul Follereau, afin de nous associer de nouveau à ce grand élan international de charité en faveur des personnes longtemps tenues exclues de toute société humaine. Pour ce nouveau projet caritatif plusieurs ami(e)s nous ont rejoint sur la scène. Jay Arbaut- chant; Medhi Ben Brahim- chant et guitare; Serge Hiphicles- djembé; Jean Daniel- Basse; Matteo Chancerel- composition et guitare; et enfin le chœur Cantabile. Encore une fois “HEUREUSE ET BELLE ANNÉE NOUVELLE A TOUS !” L.M.
FOIRE AUX ASSOCIATIONS[II]
La foire en musique et en quelques mots
C’est environ cent trente associations qui se sont retrouvées ce dimanche 12 septembre au Palacium pour cette 38ème édition de la foire aux associations de Villeneuve d’Ascq. Il y à trois ans, vous vous souvenez sûrement de la fusée en damier rouge et blanc qui a emmené tintin et ses compagnons vers les étoiles et sur la lune. Le thème en était « l’Univers, les Météores et les Météorites ». Notre stand se situait entre celui d’Amnesty International, association humanitaire, dont la principale activité concerne la défense des droits de l’homme, et Canasucre Production, qui sensibilise le jeune public aux médias du numérique. La foire de l’an dernier quand à elle devait avoir pour thème « les 50 ans de Villeneuve d’Ascq ». Cette année le thème retenu aurait pu être « la mobilité ». En effet un train électrique circulait dans un coin de la grande salle de sport et iléviA qui gère le réseau de transport en commun de la métropole tenait son stand. Dehors des poneys promenaient les petits enfants, à coté de la piste de roller et le fameux « tour à biclou ». « Ajun Chantre De-Ci De-là » a eu la chance de voir doubler son espace puisqu’elle occupait aussi le stand voisin vacant. A coté, se tenait une école de danse country, Memphis Country Club. Nous étions aussi proche du studio de Radio Campus, et Joseph a eu cette chance de chanter en direct à l’antenne. Enfin sur le plancher extérieur, comme les années précédentes, se déroulait en continue un programme d’animations: danses folkloriques, danses hip-hop, musiques instrumentales et électros, chants populaires, théâtre. « Ajun Chantre De-Ci De-là » s’est exprimée au début de la programmation et à la clôture. voici quelques larges extraits musicaux que l’on pouvait entendre ce dimanche là, à proximité du plancher, vers 13h30 et 17h45 !
L.M.
COMMUNIQUE DE PRESSE – CONCERT SOLIDAIRE
A l’occasion de la journée mondiale des malades de la lèpre, un concert solidaire aura lieu le dimanche 31 janvier à 15h, à l’église Notre-Dame de Villeneuve d’Ascq*.
Sur la scène, se produiront quatre chanteurs dans des styles et musiques variés (country, folk, latino-américain, pop-reggae). Une belle occasion en ce début d’année nouvelle, de faire plaisir et de tendre la main aux personnes dans le besoin.
Ce concert est organisé par l’association « Ajun Chantre De-ci De-là » avec la contribution des Scouts et Guides de France et au profit de la Fondation Raoul Follereau.
L’église Notre-Dame est située, allée du cercle, dans le quartier de la Cousinerie.
Entrée : 3€ Possibilité de réserver : ajunchantres2si2la@gmail.com
*Sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire.
Chansons traditionnelles des U.S.A. [II]
Autres ballades, les “native American ballads”. Chansons indigènes qui retracent les événements des guerres américaines et indiennes. Ex :”Texas Rangers”(guerre indiennes), “Mustang Gray” (conflit avec le Mexique), “Springfield Mountain” (tragédie domestique).
Ainsi que les “Occupational Songs” . Chants de métiers. Evoquent, la conquête de l’Ouest, le développement économique, l’émergence d’activités diverses telles que chercheur d’or ou bien mineur,”Sweet Betsy from Pike”, “My darling Clementine”, bucherons, ou “lamber jacks”, de la grande forêt nord-américaine, hommes du rail, fermiers des Grandes Plaines, soldats, cow boys, hors-la-loi tels que Jesse James et Billy the kid.
On distingue une production artisanale par des anonymes, humbles pionniers, ou gardiens de troupeaux, gens du métier, bardes locaux, et des œuvres plus élaborées, composées par des cowboys instruits tels : D.J. O’Malley du Montana auteur de “The D-2”, “Horse Wrangler” et “When the work’s All down This Fall”, Teddy Blue Abbol avec “Ogullaly Song”, chanson de piste, Howard Jack Thorp, collecteur et compositeur d’une vingtaine de chanson dont “Little Joe The Wrangler”.
A ceux-ci viennent s’ajouter des poètes lettrés amoureux de l’Ouest, où ils résident, publiés dans des gazettes et recueils. James Barton Adams, Henry Herbert Knibs, et Phil Lenoir en sont quelques uns. Voici quelques titres de chansons composées par d’autres : “Cowboy’s Christmas Ball” par Larry Chittenden, rancher-poète Texan ;”The Cowboy’s Prayer”, “A BorderAffair” et “The Glory Trail” par Charles Badger Clark ;”Out Where The West” – Arthur Chapman
Les « Popular Songs » qui sont des chansons commerciales d’une toute autre nature. Avec des sentiments stéréotypés, et un ton conventionnel, qui leur donnent une certaine platitude. Ex : « When You And I Where Young », « Maggie », « The Yellow Rose Of Texas »
J. A. Lomax est grand collecteur de chansons commerciales de cowboys
Pour Philip Barry, ce qui définit un folksong, ce n’est pas tant son origine anonyme mais plutôt l’utilisation qui en est faite après l’acte créateur initial. C’est-à-dire le processus d’appropriation, d’adaptation, et de remaniement, opéré par les membres d’un groupe. La chanson se transmet de bouche à oreille. On aboutit finalement à une multitude de variantes à la différence de la chanson cultivée, art song, qui elle ne subit pas de changement et reste figée dans le texte imprimé de sa version originale et définitive. En résumé, l’élaboration d’un folksong passe par plusieurs étapes : premièrement une composition individuelle, ensuite vient l’acceptation et l’adaptation du groupe, puis la dissémination et enfin la popularisation de la chanson. C’est ainsi que l’œuvre devient propriété d’une culture. Il est certain que seules les chansons dont les formes sont simples, vivantes, intelligibles et faciles à retenir deviennent des folksongs au sens définit ici. « The Old Chisholm Trail » est un modèle archétype de folksong. « The Cowboy’S Lament » folksong qui compte plusieurs dizaines de versions dont un exemple d’improvisation de groupe aux centaines de vers (Phénomène d’accumulation).
L.M.
Source de l’article “Les Chansons des cowboys” de Guy Dubois aux éditions de l’Harmattan, 2012
Chansons traditionnelles des U.S.A. [I]
Les plus anciennes chansons d’Amérique proviennent des ancêtres chansonniers, anglais, écossais, gallois et irlandais. Riche héritage comprenant, pièces lyriques, complaintes, hymnes religieux, chants de travail, marches, danses, et surtout ballades.
Les ballades sont des chansons qui racontent une histoire. Elles sont dites traditionnelles et leur origine remonte aux XVIIIème, XVIIème siècle et au moyen âge. Elles sont l’œuvre de ménestrels et de poètes mineurs. De ton impersonnels, elles dramatisent un événement mémorable en termes conventionnels (crime, amour fatal) qui a lieu en général au sein de cercles aristocratiques. Leur mélodie est plutôt simple. Populaires et transmises oralement, elles donnent lieu à de multiples variantes. Exemple de ballade : ʺBarbara Allenʺ. Plus de 300 sont dénombrées dont une centaine dans les zones montagnardes et reculées des Appalaches.
Autres ballades, les broadsides, , (plus récentes, fleurissent en Grande Bretagne). Véritables gazettes aux succès éphémères et composées par des écrivailleurs au service des imprimeurs, celles-ci possèdent un coté journalistique. Elles sont vendues par des chanteurs de rues sur des airs connus. Marins, soldats, amoureux, tous gens du peuple, en sont les héros. Certaines colportent des histoires sensationnelles souvent imaginaires. On dénombre 200 broadsides d’origine anglo-irlandaise populaires. ʺBonnie Black Bessʺ et ʺ The girl I Left Behind ʺ ont la faveur des cow-boys.
Ces deux genres de ballades, classique et broadsides, seront adaptées à l’identité américaine. Certains contenus sont censurés par l’Église en place, et les héros locaux deviennent les personnages de l’aristocratie anglaise.
Source : “Les chansons des cowboys”, G. Dubois, éditions l’Harmattan
LILLE FÊTE DE LA MUSIQUE
Pour cette année 2020 bien particulière, il n’y avait pas la possibilité du concert publique. En revanche, les musiciens motivés étaient autorisés à jouer, de-ci de-là, dans les rues et sur les places publiques, ainsi que dans les bars. C’est le cas de Lino et Enoha qui n’ont pas raté cette occasion inespérée. D’abord installés, en milieu d’après-midi, sur le parvis de l’église St Maurice , ils ont trouvé un refuge au bout de la rue piétonne, des Débris-Saint-Etienne, le long de la vitrine d’un magasin de prêt-à-porter.
L.M.
ILS ONT CHANTE POUR LA FONDATION RAOUL FOLLEREAU
VILLENEUVE D’ASCQ. Bien que la lèpre ne soit plus une priorité de santé publique pour l’OMS, elle continue d’être présente dans 143 pays. Prés de 210 000 nouveaux cas dans le monde en 2018, 1 cas dépisté toutes les 2 minutes…Une cause à ne pas laisser tomber.
Une journée mondiale de la lèpre est prog ramée chaque dernier dimanche de janvier. Pour cette 67 éme édition, l’association « Ajun chantre de-c i de-là » avait organisé un concert au profit de la Fondation Raoul Follereau en l’église Notre-Dame à la Cousinerie. Cette jeune association, fondée en 2017 à l’initiative d’Olivier Fontaine, a pour objectif de réunir interprètes et public autour de la chanson et des musiques traditionnelles ou populaires. Ils étaient quatre musiciens d’origines différentes à reprendre des grands standards de la chanson dans leur langue natale en s’accompagnant à la guitare : Enoha italien avec ses compositions, Joseph Taquet français, Lino Marty français également, fervent admirateur de Bob Dylan, et José Manuel, du Pérou, avec une magnifique interprétation de l’hymne à l’Amour d’Edith Piaf.
Un concert en deux parties, entrecoupé d’un goûter préparé par des guides de France, qui assuraient également la billeterie et l’ accueil.
D.A. (CLP) La Voix Du Nord 3 février 2020
Extraits: