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Replay ci-dessous.
DANS LE SOUFFLE DU VENT Cpl.1) Combien de lieues ton enfant doit-il faire Avant de mériter des hommes? Combien de bleu pour l’oiseau sur la mer Avant qu’au sable, il ne se donne? Combien de guerres, de canons et de larmes Avant que nos lois ne désarment? Pour toi, mon enfant, la réponse est dans le vent, Pour toi, la réponse, souffle dans le vent Cpl.2) Combien de siècles aux falaises de rochers Avant qu’elles ne sombrent sous la mer? Combien de siècles pour l’esclave enchaîné Avant qu’il ne brise ses fers? Combien de siècles, de regards détournés Pour ne pas voir la vérité? Pour toi, mon enfant, la réponse est dans le vent, Pour toi, la réponse, souffle dans le vent Cpl.3) Combien de fois lèverons-nous les yeux Avant d’entrevoir la lumière? Combien de fois aurons-nous prié Dieu Sans même un regard pour nos frères? Combien de morts, d’enfants et de soldats Avant de cesser le combat? Pour toi, mon enfant, la réponse est dans le vent, Pour toi, la réponse, souffle dans le vent Écoutes, écoutes, la réponse, dans le vent
Dans la rue Rémy Cogghe Il y a d’abord les bouferka, l’âme de la rue Avec Hamouda, le maître des lieux La chaleur de la maman, éminence grise Le feu d’artifice des enfants Le sourire derrière la porte qui s’ouvre La maison fruit du travail et de bien des sacrifices.
Dans la rue Rémy Cogghe, il y a Serge Avec une grande main pour saluer toute l’Algérie En souvenir d’une 2 CV qui traversa le Sahara.
Dans la rue Rémy Cogghe, il y a notre «camarade Pascal » Même si parfois le ton monte ne volez pas son cœur en or Et si flânant par chez vous Déprimés par l’état des véhicules blessés Soyez rassurés Ses mains de chirurgien gantées de noir cambouis Les ramènerons à la vie.
Dans la rue Rémy Cogghe Il y a le voisin de Pascal qui berce son mal du pays Quand reverrai-je mon soleil, mes oliviers, et Alger la blanche Mais tombe, tombe la pluie sur les pavés du Nord Reste avec nous lui chante à l’oreille ses enfants, ses petits enfants, son ami à tête de christ Mais seul le souffle de l’illusion gonfle la voile de son espoir.
Dans la rue Rémy Cogghe, il y a la maison de maître, maintenant palais de justice Vestige d’un Roubaix fastueux Avec son jardin et le ruisseau qui batifole Entre roche et gazon, caressé par le saule pleureur Avec les anciens qui partagent la nostalgie du passé sur les bancs publiques Et les enfants qui usent leurs fonds de culotte sur le toboggan Se foutant pas mal de l’avenir.
Dans la rue Rémy Cogghe, il y a Talby Mais là le vêtement s’envole et c’est un guerrier en treillis Et tac, tac, tac Ah ! Quand j’étais para… Tu me feras mon portrait dis… Avé les médailles… Avé les médailles Entrez dans la maison en vous faufilant par le couloir Mais déchaussez-vous en savourant la douceur du tapis de haute laine La maîtresse de maison trône dans un conte de mille et une nuits Saluez-la respectueusement, puis éloignez-vous en fermant discrètement la porte Le bon génie d’Aladin ne s’échappera pas.
Dans la rue Rémy Cogghe Il y a Dominique et sa petite famille dans la belle maison bourgeoise Faites sonner les grandes orgues de Saint Eustache Avec lui la musique entre chez nous.
Dans la rue Rémy Cogghe Il y a la maison de la misère avec son œil borgne de carton Avec ses emménagements Avec ses déménagements Une pitoyable famille en sort et s’entasse dans la voiture Maman a trop travaillé Papa courbe les épaules Et les enfants sont trop nombreux Le véhicule bringuebalant les emporte je ne sais où.
Oh Dieu de la pauvreté Faites que derrière ce rideau sale un jeune couple s’aime tendrement Conçu ce jour, un petit prince s’éveillera à la vie
Dans la rue Rémy Cogghe Il y a les soirées d’été qui balancent entre douceur et orage Avec sur le trottoir les jeunes Maghrébins Qui refont le monde dans des discussions passionnées De l’autre coté, une bande d’Européens sirotent leur pastis En bavardant de tout et de rien.
Dans la rue Rémy Cogghe Un habitant du quartier marche allégrement Je ne connais pas son nom Nous l’appellerons monsieur « joyeux » (si vous le voulez bien) Merci monsieur joyeux de votre bonne humeur.
Dans la rue Rémy Cogghe Il y a une fenêtre qui éclaire la nuit La fumée bleutée de l’inspiration s’échappe Le rythme d’un pas rompt le silence nocturne Et l’homme intrigué rêve, Par une curieuse alchimie Pour un instant, un instant seulement, la grisaille du temps s’illumine.
CHANT D’ADIEU A MA RUE Il y a ceux qui sont là, Ceux qui ont été, Ceux qui seront, Et moi qui te dis que je t’aime Et moi qui te dis que je t’aime encore, Je te dis « ADIEU ».
EPILOGUE en repassant par là, il n’y a plus de maghrébins, plus noirs, plus de blancs, Il n’y a plus que des Français multicolores.
Cpl1) It was little Joe the wrangler, he’ll wrangle never more. His days with the cavvy they are done. ’Twas a year ago last summer he joined the outfit here, just from a little Texas stray and just alone. Well it’s long late in the evening when he rode up to the herd on o little brown pony he called Chaw. With his broken shoes and overalls, a tougher lookin’ kid, well I never in my life had seen before.
Cpl2) His saddle was a southern kack built many years ago, and an O. K. spur from one foot idly hung; while a hot roll in the cotton sack was loosely tied behind and a canteen from the saddle horn was slung. He said he had to leave his home, his ma had married twice and his old man beat him ev’ry day or two. So he saddled up old Chaw one night and lit a chuck this way, thought he’d try and paddle now his own canoe.
Cpl3) Said he try and do the best he could if we’d only give him work but didn’t know straight up about a cow. But the boss, he cuts him out amount and kinder put him on ’cause he sorta like that little stray somehow. Thought him how to herd the horses and to know them all by name and to get them in by daylight if he could, and to follow the chuck wagon and to always hitch the team and to help the cocineros rustle wood.
Cpl4) ’Tween the streaks of lithnin’ we could see that horse out ahead, it was little Joe the wrangler in the lead. He was ridin’ old blue Rocket with his slicker ’bove his head, atryin’ to checkthem lead cows in their speed, well, we got them kind amillin’ and sorta quieted down, and the extra guard back to the camp did go. But one of them was missin’, and we all saw at a glance ’twas our little lost herder wrangler wrangler Joe.
Cpl5) Next mornin’ just at sunup we could see where Rocket fell down in a washout fort feet below beneath his horse mash to a pulpe his spurs had ring the bell for our little lost herder wrangler Joe.
Cpl1) I’m looking rather seedy now while holding down my claim, and my vittles are not always served the best. And the mice play shyly round me as I nestle down to rest, In my little old sod shanty in the West.
Ref) Oh, the hinges are of leather and the windows have no glass; the boards they let the howling blizzard in. You can see the hungry coyote as he slinks up in the grass, round my little old sod shanty in my claim.
Cpl2) I rather like the novelty of living in this way, though my bill of fare is always rather tame. But I’m happy has a clam in the land of Uncle Sam, in my little old sod shanty on my claim
Cpl3) Oh, when I left my Eastern home a bachelor so gay, to try and wind my way to wealth and fame, I little thought I’d come down to burning twisted hay, in the little old sod shanty on my claim.
Cpl4) My clothes are plastered o’er with dough, I’m looking like a fright and ev’rything is scattered ‘roud the room. But I wouldn’t give the freedom that I have out in the West for the table of the Eastern man’s old home.
Cpl5) Still I wish that some kind hearted girl would pity on me take and relieve me from the mess that I am in.The angel how I’d bless her if this her home she’d make, in the little old sod shanty on my claim.
Cpl6) And if kindly fate should bless us with, now and then, an heir to cheer our hearts with honest pride and fame. Oh, then we’d be contented for the toil that we had spent, in the little old sod shanty on our claim.